La psychogénéalogie fait le lien entre la psychologie et l’arbre généalogique. C’est dans les années 1970 qu’Anne Ancelin Schützenberger a lancé son concept selon lequel les événements, les traumatismes, les ruses, les conflits vécus par les ancêtres d’un sujet conditionneraient ses troubles psychologiques, ses maladies et ses comportements étranges ou bizarres. Pour élaborer cette théorie, Anne Ancelin Schützenberger – thérapeute, experte de groupe et psychodramaticienne – a basé son service sur ses propres observations et aussi sur des concepts issus de la psychanalyse, de la psychothérapie et de la psychologie systémique.
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Définition de la psychogénéalogie ?
La psychogénéalogie est donc une approche transgénérationnelle. Elle s’appuie sur différents concepts de la psychanalyse, à savoir l’inconscient cumulatif développé par Carl Gustav Jung, ainsi que l’idée de « fantôme » ou de loyauté familiale invisible.
Par une évaluation complète de chaque participant de sa famille ainsi que sur plusieurs générations, le psychogénologue permettra certainement à son client de développer des résonances et des liens entre son expérience et aussi son passé généalogique, d’identifier ce qui a été réellement transmis d’une génération à l’autre et de s’en libérer totalement.
Comment marche la psychogénéalogie ?
Le psycho-généalogiste utilise les outils de la thérapie familiale, tels que le génosociogramme, l’hypnose, le trouble de l’anniversaire, entre autres.
La psychogénéalogie est la relation entre la psychologie et l’arbre généalogique. Pour le dire simplement, il s’agit de reconnaître exactement comment notre arbre ancestral structure notre psyché. Cela est-il possible et comment est-ce réalisable exactement ? Comment pouvons-nous être affectés par des ancêtres lointains ?
Il n’existe rien ni personne qui ne fasse partie d’un système, petit ou grand.
La psychogénéalogie gère l’un des liens les plus efficaces auxquels l’être humain est lié : ceux du foyer ; le couple d’individus connaît la résistance du système familial, ainsi que la façon dont ces liens subconscients établissent leur destin.
L’organisation
Tout système vivant reste en perpétuel mouvement. Le concept d’équilibre n’est pas fixe, c’est un réajustement continu. L’équilibre d’un système vivant est une danse. Cette danse est plus que la somme de ses éléments, c’est l’énergie propre de ce système, que nous appellerons certainement sa « zone » *.
L’objet de la psychogénéalogie est l’étude de ce système des membres de la famille …
L’objet de la constellation familiale est de se submerger concrètement ainsi que d’agir dans les « zones » créées par ce système.
Nous fonctionnons de façon caractéristique en psychogénéalogie dans un moyen étendu : dates, lieux, détails jusqu’à la énième génération. C’est un moyen de travail très intriguant, mais je préfère constamment exiger la splendeur fantastique qui est de plus en plus souvent négligée derrière cette théorie : la psychogénéalogie nous permet de nous approcher de quelque chose de merveilleux, l’interaction des liens web ainsi que des documents, la synchronicité.
La psychogénéalogie nous ouvre à la mesure ludique du subconscient (et aussi de l’espace profond ?) … La richesse de ce que nous dit notre arbre généalogique, nos racines, ressemble à une formidable farce, une farce cosmique. Lorsque vous découvrez à quel point il s’amuse de ce que nous proposons impliquant notre vie, à l’aide de jeux de mots, de jeux vidéo de méchanceté, de jeux de scénarios, d’expériences, comment il allume tout type de bois et pose aussi de petites pierres blanches chargées de sens le long de notre parcours, d’abord émerveillé, vous participez alors à une méthode supplémentaire de vérification de votre vie.
Les grands psychanalystes travaillaient avec la psychogénéalogie sans le savoir
Sigmund Freud avait actuellement évoqué la possibilité d’un « coeur cumulatif » pour tenter d’expliquer une transmission de l’inconscient d’une personne unique à l’inconscient d’un additionnel. Pourtant, c’est Carl Gustav Jung qui a véritablement ouvert la voie à une technique transgénérationnelle avec sa théorie de « l’inconscient collectif » à laquelle chaque peuple aurait certainement accès. Puis Jacob Lévy Moreno, créateur du psychodrame, Françoise Dolto, Nicolas Abraham, Maria Törok, ou Didier Dumas, ont créé des concepts successifs et correspondants sur la dynamique inconsciente des membres de la famille.
C’est pourquoi la psychogénéalogie a la particularité d’intégrer différents concepts, différentes écoles de pensée … Enfin, c’est à la psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger que nous devons le véritable essor de cette stratégie. Bénéficiant d’années d’expérience avec des patients atteints de cancer, elle a cherché dans leur histoire familiale une éventuelle « répétition » ou reconnaissance avec un proche vital. La psychothérapeute a découvert que leur cancer se produisait souvent exactement au même âge qu’une mère, un père, un grand-père, une tante ou un parent décédé des suites d’une maladie grave ou d’un accident.
Afin de reconnaître et aussi de clarifier la coïncidence des dates ainsi que des âges entre les différents membres d’un même ménage, elle a créé le « génosociogramme », un arbre généalogique composé de faits importants ainsi que d’événements, tant heureux qu’insatisfaits, enregistrés sur de nombreuses générations. Lorsqu’un problème présente des similitudes avec un problème qui s’est produit dans le passé, la thérapeute l’appelle « syndrome d’anniversaire ».
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